knowt logo

Care and cure

« la médecine c’est guérir parfois, soulager souvent, consoler (écouter, accompagner)  toujours » Pasteur/ Ambroise Paré on ne sait pas trop qui l’as dit  

Ce proverbe nous pose plusieurs questions :  

  • Quels sont les objectifs de soins ?  

  • Par qui sont-ils décidés ?  

  • Comment sont -ils justifiés ?  

  • Quels sont les moyens mis en œuvre pour les atteindre ?  

Le soin: application, manière ordonnée, minutieuse d’effectuer une tache  

Les soins: actes par lesquels on s’occupe du bon état, du bon fonctionnement quelque chose  → définition générales  

Définitions spécifiques à la santé:

Soins: ensembles d’actions et pratiques mises en oeuvre pour conserver ou rétablir la santé  → cure: prévenir ou guérir ou la maladie  

Soins: actes de sollicitudes, de prévenances envers quelqu’un, actions par lesquelles on  s’occupe de la , du bien-être physique, matériel et moral d’une personne  → care reconnaître et soulager la personne souffrante 

 

Cure: objectifs centrés maladie  

- diagnostiquer la maladie pour la traiter, prédiction de son évolution= pronostic, pour  choisir les traitements  

- identifier les facteurs de risques de la maladie pour la prévenir  

Care: objectifs centrés patient  

- comprendre la perspective du patient (se mettre a sa place)  

- reconnaître a la fois sa vulnérabilité et sa dignité  

- évaluer le retentissement de la maladie sur la vie de la personne  

Justification des objectif de soins  

Il y a deux mode de justification: la loi, et l’éthique  

La loi est une prescription émanant de l’autorité souveraine dans une société donnée et  entraînant pour tous les individus l’obligation de s’y soumettre sous peine de sanctions  

L’éthique est une discipline qui traite des principes régulateurs de l’action et de la  conduite morale 

Acte est jugé en fonction du respect ou non de la loi  

- Lettre de la loi: ce qui est écrit dans les textes, généralement sous forme de grands  cadres sans détailler les actes qui s’y rapportent  

- Esprit de la loi, manière d’interpréter la loi pour l’appliquer dans des situations , de  manière conforme a ce qu’aurait voulu le législateur s’il avait eu à délibérer sur ces  situations particulières  

→ cela suppose la compréhension des principes et des valeurs qui sous entendes a la  définition de la loi et l’éthique qu’il y a derrière  

Quelques exemples de loi relatives a la prise en charge des personnes malades  code de la santé publique  

L1110-2: la personne malade a droit au respect de sa dignité  

pour savoir si qqln a enfreint cette loi cela nécessite de l’interprétation, qu’est ce que le  respect, la dignité, être malade…  

Code de déontologie:  

  • Respect de la vie et de la dignité de la personne  

  • Non discrimination  

  • Assistance à personne en danger  

Article 32 - qualité de soins: dès lors qu’il a accepté de répondre à une demande, le  médecin s’engage à assurer personnellement au patient des soins , dévoués et fondé sur  les données acquises de la , en faisant appel, s’il y à l’aide de tiers compétents.  

Article 37- soulagements des souffrances: en toutes circonstances, le médecin doit  s’efforcer de soulager les souffrances du malade par des moyens appropriés à son état et  l’assister moralement.  

On a une certaines obligation de dispenser des soins identiques<a toutes personnes et qu’il  y ai un certain niveau de sécurité  

Toute personne à le droit de refuser ou de ne pas recevoir un traitement. Le suivi du  malade reste cependant assuré par le médecin, notamment son accompagnement palliatif.  Le médecin a l’obligation de respecter la volonté de la personne après avoir informée des  conséquences de ses choix et de leur gravité  

L1111-2: toute personne a le droit d’être informée sur son état de santé (…) la volonté  d’une personne d’être tenu dans l’ignorance d’un diagnostic ou d’un pronostic doit être  respectée, sauf lorsque des tiers sont exposés à un risque de transmission.  

L1111-2: toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des  informations et des préconisations qu’il lui fournit, les décisions concernant sa santé  

Quels sont les justifications éthiques ?  

éthique déontologique: un acte est jugé par le respect de normes et de règles  professionnelles 

éthique des valeurs: un acte est jugé par le reflet qu’il donne des principes et valeurs de  celui qui le décide  

éthique conséquentialiste: un acte est jugé en fonction de ses conséquences attendues  

cacher un diagnostic est une sorte de mensonge qui va l’encontre de certaines valeurs    

 

La déontologie est à la frontière de la loi et de l’éthique. Il est important de prendre en compte les perspectives du patient ainsi que ses ressources.  

En tant que soignant, les conceptions culturelles et les convictions spirituelles ne doivent  pas avoir d’impact sur les soins que l’on dispense, la close de conscience (inscrite dans la  loi, et spécifié pour l’avortement) c’est refuser un soins qui va l’encontre de nos convictions sous réserve de l’adresser a un autre professionnelle qui sera à capacité de  répondre a sa demande. Il est également nécessaire de connaître son environnement ainsi que les différents  dispositifs existants afin de répondre au mieux aux besoins du patient  

les relations soignants/malade  

Il existe 4 grands modèles de relation   

la relation paternaliste: il correspond au médecin qui ne laisse pas le choix à ses patients, pour prendre les  décisions il s’appuie sur ses  convections et ses préférences  

la relation interprétatif: il dit au malade de qu’il doit faire d’après son interprétation et ce qui est le mieux pour le malade, il choisit pour le patient ce qui est le mieux d’après son interprétation  

la relation informatif: il informe le patient en lui donnant toute les informations et c’est le patient qui décide, le médecin se décharge de cette responsabilité  

la relation délibératif: il donne les informations aux patients, avec les informations il  l’aide à élaborer avec ses informations sa perspective, puis avec lui on l’aide à choisir le  meilleur traitement possible 

→ le modèle privilégié aujourd’hui est le modèle délibératif  

CARE ET CURE, le plus souvent les deux peuvent et doivent aller de pair: les soignants  délivrent avec sollicitude des soins conforme aux données actuelles de la science  

parfois, dispenser des soins conforme aux données actuelles de la science est une  violence faite au malade et peut prolonger une situation de souffrance (obstination  déraisonnable)  

dans ces cas conflictuels, le care domine le cure  

Obstination déraisonnable  

(article L1110-5-1)  

Les soins qui apparaissent inutiles, disproportionnés ou lorsqu’ils n’ont d’autres effets que  le seul maintient artificiel de la vie, peuvent être suspendu ou ne pas être entrepris,  conformément à la volonté du patient  

la nutrition et l’hydratation artificielle constituent des traitements qui peuvent être arrêtés  conformément au premier alinéa du présent article  

Lorsque les actes mentionnés aux deux premier alinéas du présent article sont suspendus  ou ne sont pas entrepris, le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité  de sa vie en dispensant les soins palliatifs  

En tant que soignant on a l’obligation légale de cesser d’alimenter et hydrater une  personne qui le refuse , pour les personnes non capable de s’exprimer on s’adresse a leur  personne de confiance, ou on se fie à ses directives anticipées  

La loi nous dit qu’on ne prend pas la décision qui nous plaît ou celle de la famille mais  avec la famille on reconstitue, on essaye de retrouver qu’elle aurait été la décision du  patient si il aurait été en mesure de s’exprimer, il est important d faire comprendre cela a  la famille (si pas de famille, autres proche, médecin traitant, ou l'équipe soignante)  la loi privilégie la qualité de vie a la quantité de vie  

Double effet  

(article L1110-5-3)  

Toute personne a le droit de recevoir des traitements et des soins visant a soulager sa  souffrance. celle ci doit être, en toute circonstance, prévenue, prise en compte, évaluée et  traitée  

Le médecin met en place l’ensemble des traitements analgésiques et sédatifs pour répondre  a la souffrance réfractaire du malade en phase avancée ou terminale, même s’ils peut  avoir comme effets d’abréger la vie 

Les objectifs de son peuvent s’organiser selon 2 logiques, la cure guérir et prévenir la  maladie, approche centrée maladie et le care identifier la personne qui souffre et  l’accompagner, approche centrée patient  

La justification des objectifs de soins peut être trouvés dans la loi, dans l’éthique qui a un  lien fort avec la loi et le code de déontologie  

Les modalités de soins, le médecin qui fait du cure traite de l’information et le médecin  qui fait du care lit des malades, il interprète des situations  

La relation soignant/malade, il existe 4 modèles différents a distinguer, le modèle  délibératif est celui que l’on retient aujourd’hui comme idéal  

Complémentarité entre le care et cure, le pus souvent on a des objectifs dans nos soins qui  relèvent a la fois du care et du cure, mais que parfois il arrive que les deux logiques  s’affrontent notamment dans les situations de fin de vie et dans les cas d’affrontement/ conflit le care domine  

M

Care and cure

« la médecine c’est guérir parfois, soulager souvent, consoler (écouter, accompagner)  toujours » Pasteur/ Ambroise Paré on ne sait pas trop qui l’as dit  

Ce proverbe nous pose plusieurs questions :  

  • Quels sont les objectifs de soins ?  

  • Par qui sont-ils décidés ?  

  • Comment sont -ils justifiés ?  

  • Quels sont les moyens mis en œuvre pour les atteindre ?  

Le soin: application, manière ordonnée, minutieuse d’effectuer une tache  

Les soins: actes par lesquels on s’occupe du bon état, du bon fonctionnement quelque chose  → définition générales  

Définitions spécifiques à la santé:

Soins: ensembles d’actions et pratiques mises en oeuvre pour conserver ou rétablir la santé  → cure: prévenir ou guérir ou la maladie  

Soins: actes de sollicitudes, de prévenances envers quelqu’un, actions par lesquelles on  s’occupe de la , du bien-être physique, matériel et moral d’une personne  → care reconnaître et soulager la personne souffrante 

 

Cure: objectifs centrés maladie  

- diagnostiquer la maladie pour la traiter, prédiction de son évolution= pronostic, pour  choisir les traitements  

- identifier les facteurs de risques de la maladie pour la prévenir  

Care: objectifs centrés patient  

- comprendre la perspective du patient (se mettre a sa place)  

- reconnaître a la fois sa vulnérabilité et sa dignité  

- évaluer le retentissement de la maladie sur la vie de la personne  

Justification des objectif de soins  

Il y a deux mode de justification: la loi, et l’éthique  

La loi est une prescription émanant de l’autorité souveraine dans une société donnée et  entraînant pour tous les individus l’obligation de s’y soumettre sous peine de sanctions  

L’éthique est une discipline qui traite des principes régulateurs de l’action et de la  conduite morale 

Acte est jugé en fonction du respect ou non de la loi  

- Lettre de la loi: ce qui est écrit dans les textes, généralement sous forme de grands  cadres sans détailler les actes qui s’y rapportent  

- Esprit de la loi, manière d’interpréter la loi pour l’appliquer dans des situations , de  manière conforme a ce qu’aurait voulu le législateur s’il avait eu à délibérer sur ces  situations particulières  

→ cela suppose la compréhension des principes et des valeurs qui sous entendes a la  définition de la loi et l’éthique qu’il y a derrière  

Quelques exemples de loi relatives a la prise en charge des personnes malades  code de la santé publique  

L1110-2: la personne malade a droit au respect de sa dignité  

pour savoir si qqln a enfreint cette loi cela nécessite de l’interprétation, qu’est ce que le  respect, la dignité, être malade…  

Code de déontologie:  

  • Respect de la vie et de la dignité de la personne  

  • Non discrimination  

  • Assistance à personne en danger  

Article 32 - qualité de soins: dès lors qu’il a accepté de répondre à une demande, le  médecin s’engage à assurer personnellement au patient des soins , dévoués et fondé sur  les données acquises de la , en faisant appel, s’il y à l’aide de tiers compétents.  

Article 37- soulagements des souffrances: en toutes circonstances, le médecin doit  s’efforcer de soulager les souffrances du malade par des moyens appropriés à son état et  l’assister moralement.  

On a une certaines obligation de dispenser des soins identiques<a toutes personnes et qu’il  y ai un certain niveau de sécurité  

Toute personne à le droit de refuser ou de ne pas recevoir un traitement. Le suivi du  malade reste cependant assuré par le médecin, notamment son accompagnement palliatif.  Le médecin a l’obligation de respecter la volonté de la personne après avoir informée des  conséquences de ses choix et de leur gravité  

L1111-2: toute personne a le droit d’être informée sur son état de santé (…) la volonté  d’une personne d’être tenu dans l’ignorance d’un diagnostic ou d’un pronostic doit être  respectée, sauf lorsque des tiers sont exposés à un risque de transmission.  

L1111-2: toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des  informations et des préconisations qu’il lui fournit, les décisions concernant sa santé  

Quels sont les justifications éthiques ?  

éthique déontologique: un acte est jugé par le respect de normes et de règles  professionnelles 

éthique des valeurs: un acte est jugé par le reflet qu’il donne des principes et valeurs de  celui qui le décide  

éthique conséquentialiste: un acte est jugé en fonction de ses conséquences attendues  

cacher un diagnostic est une sorte de mensonge qui va l’encontre de certaines valeurs    

 

La déontologie est à la frontière de la loi et de l’éthique. Il est important de prendre en compte les perspectives du patient ainsi que ses ressources.  

En tant que soignant, les conceptions culturelles et les convictions spirituelles ne doivent  pas avoir d’impact sur les soins que l’on dispense, la close de conscience (inscrite dans la  loi, et spécifié pour l’avortement) c’est refuser un soins qui va l’encontre de nos convictions sous réserve de l’adresser a un autre professionnelle qui sera à capacité de  répondre a sa demande. Il est également nécessaire de connaître son environnement ainsi que les différents  dispositifs existants afin de répondre au mieux aux besoins du patient  

les relations soignants/malade  

Il existe 4 grands modèles de relation   

la relation paternaliste: il correspond au médecin qui ne laisse pas le choix à ses patients, pour prendre les  décisions il s’appuie sur ses  convections et ses préférences  

la relation interprétatif: il dit au malade de qu’il doit faire d’après son interprétation et ce qui est le mieux pour le malade, il choisit pour le patient ce qui est le mieux d’après son interprétation  

la relation informatif: il informe le patient en lui donnant toute les informations et c’est le patient qui décide, le médecin se décharge de cette responsabilité  

la relation délibératif: il donne les informations aux patients, avec les informations il  l’aide à élaborer avec ses informations sa perspective, puis avec lui on l’aide à choisir le  meilleur traitement possible 

→ le modèle privilégié aujourd’hui est le modèle délibératif  

CARE ET CURE, le plus souvent les deux peuvent et doivent aller de pair: les soignants  délivrent avec sollicitude des soins conforme aux données actuelles de la science  

parfois, dispenser des soins conforme aux données actuelles de la science est une  violence faite au malade et peut prolonger une situation de souffrance (obstination  déraisonnable)  

dans ces cas conflictuels, le care domine le cure  

Obstination déraisonnable  

(article L1110-5-1)  

Les soins qui apparaissent inutiles, disproportionnés ou lorsqu’ils n’ont d’autres effets que  le seul maintient artificiel de la vie, peuvent être suspendu ou ne pas être entrepris,  conformément à la volonté du patient  

la nutrition et l’hydratation artificielle constituent des traitements qui peuvent être arrêtés  conformément au premier alinéa du présent article  

Lorsque les actes mentionnés aux deux premier alinéas du présent article sont suspendus  ou ne sont pas entrepris, le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité  de sa vie en dispensant les soins palliatifs  

En tant que soignant on a l’obligation légale de cesser d’alimenter et hydrater une  personne qui le refuse , pour les personnes non capable de s’exprimer on s’adresse a leur  personne de confiance, ou on se fie à ses directives anticipées  

La loi nous dit qu’on ne prend pas la décision qui nous plaît ou celle de la famille mais  avec la famille on reconstitue, on essaye de retrouver qu’elle aurait été la décision du  patient si il aurait été en mesure de s’exprimer, il est important d faire comprendre cela a  la famille (si pas de famille, autres proche, médecin traitant, ou l'équipe soignante)  la loi privilégie la qualité de vie a la quantité de vie  

Double effet  

(article L1110-5-3)  

Toute personne a le droit de recevoir des traitements et des soins visant a soulager sa  souffrance. celle ci doit être, en toute circonstance, prévenue, prise en compte, évaluée et  traitée  

Le médecin met en place l’ensemble des traitements analgésiques et sédatifs pour répondre  a la souffrance réfractaire du malade en phase avancée ou terminale, même s’ils peut  avoir comme effets d’abréger la vie 

Les objectifs de son peuvent s’organiser selon 2 logiques, la cure guérir et prévenir la  maladie, approche centrée maladie et le care identifier la personne qui souffre et  l’accompagner, approche centrée patient  

La justification des objectifs de soins peut être trouvés dans la loi, dans l’éthique qui a un  lien fort avec la loi et le code de déontologie  

Les modalités de soins, le médecin qui fait du cure traite de l’information et le médecin  qui fait du care lit des malades, il interprète des situations  

La relation soignant/malade, il existe 4 modèles différents a distinguer, le modèle  délibératif est celui que l’on retient aujourd’hui comme idéal  

Complémentarité entre le care et cure, le pus souvent on a des objectifs dans nos soins qui  relèvent a la fois du care et du cure, mais que parfois il arrive que les deux logiques  s’affrontent notamment dans les situations de fin de vie et dans les cas d’affrontement/ conflit le care domine